| Le LADYPSE, fruit de la collaboration scientifique entre les départements de l'Anthropologie et de Philosophie, est un Laboratoire d'étude et de recherche pluridisciplinaire. Il se propose d'analyser les racines des affrontements intercommunautaires au Tchad. A ce titre, LADYPSE lance un appel à contribution pour un ouvrage collectif sur le thème suivant : « Les conflits intercommunautaires au Tchad. Des propositions pour s'en sortir ». Ce livre, à plusieurs mains, est un premier pas du Laboratoire.
L'argumentaireCet ouvrage se veut une lecture tchadienne des réalités sociopolitiques. Depuis plusieurs décennies, les communautés tchadiennes font face à des conflits récurrents et multiformes, mettant à mal le meilleur être-ensemble. Ces conflits touchent à la fois à la politique, à la religion, au foncier, aux questions culturelles et identitaires et mobilisent beaucoup d'énergies en termes de temps investis pour la recherche de solution, des moyens financiers dilapidés dans le versement de la diyya ou prix du sang, des vies humaines sacrifiées, etc. Le constat qui se dégage est que les interactions entre les acteurs hégémoniques, dans ce pays, sont rythmées par les préjugés négatifs, les suspicions, un manque de confiance réciproque. La cristallisation de tous ces éléments de justification, nourrit et structure les violences localement.Concernant les contentieux fonciers par exemple, après les événements politiques des années 1980, la structuration des communautés à la base s'est avérée indispensable pour faire face aux conflits récurrents liés au foncier. L'organisation de la sécurité foncière introduit un double sens dans la gestion des territoires communautaires : le droit foncier moderne juxtapose l'appropriation entre privée ou publique de la terre sans tenir compte des droits coutumiers ; ce qui ne correspond guère aux réalités communautaires. Dans les entrelacs de cette compréhension de régimes juridiques liés au foncier, se jouent au niveau local des drames humains. En effet, ces systèmes fonciers traditionnels sont fondés sur le principe du patrimoine collectif appartenant au groupe social (tribu, clan, lignage) descendant du premier occupant. Pour l'individu dépendant de cette communauté, il n'est pas question de propriété, mais d'un droit d'usage des ressources, selon les critères variant en fonction des groupes ethniques, les autochtones ont plus de droits que les allochtones. En outre, le plus souvent, les phénomènes de violence intercommunautaire sont déterminés par l'histoire et s'expliquent en partie par elle ; car les violences dépendent de certaines conditions liées à l'histoire. L'approche sociohistorique des territoires et des communautés locales permet d'expliquer les logiques sociales à l'œuvre dans les divers conflits opposant les individus, les groupes d'individus les uns aux autres. C'est pourquoi il importe de disposer des regards scientifiques sur les divers mécanismes des conflits intercommunautaires au Tchad, en embrassant notamment les points essentiels suivants :Conflits intercommunautaires au Tchad, dynamiques et fondements ;Conflits identitaires, interculturels et intra/interreligieux au Tchad ;Changements climatiques et conflits agriculteurs-éleveurs au Tchad ;Politiques, sociétés et conflits au Tchad ;Contentieux historiques dans l'aggravation des conflits sociaux au Tchad ;Conflits intergénérationnels et mutations sociales au Tchad ; Et toutes autres thématiques se rattachant à l'un ou l'autre point ici invoqué.
Proposition de communicationChaque communication doit comporter (se reporter également aux normes CAMES ci-joint) :L'identité de l'auteur ou des auteurs : nom, prénoms(s), statut, institution d'attache, courriel, téléphone ;Titre de l'axe auquel se rattache la communication ;Le texte doit être présenté en Times New Roman taille, 12, Interligne 1,5, Format A4, 15 pages maxi ;Les différents titres doivent être en gras, sans soulignement.
Un résumé d'environ 500 mots suivi de cinq mots-clés devra être envoyé au plus tard, le 30 juillet 2019, à l'adresse suivant : Contact LADYPSE Université de N'Djaména Campus de Toukra Tél : +23566372070/+23566747340 Courriel : laboladypse@yahoo.com Les propositions retenues devront être finalisées au plus tard le 30 septembre 2019. Le livre devant être publié dans une maison d'édition répondant aux exigences du CAMES, les auteurs des articles retenus seront appelés à contribuer paritairement aux frais d'instruction et d'édition. La parution de l'ouvrage est prévue pour le deuxième trimestre de l'année 2020. |
| Les conflits fonciers en Afrique. Modes de régulation urbains et ruraux
Cet appel à proposition pour un nouveau numéro de la revue caTchas sur le thème des conflits fonciers vise à faire un « état des lieux » des recherches africaines et tchadiennes récentes sur ce thème. Petits ou grands, urbains ou ruraux, brefs ou interminables, violents ou feutrés, les conflits fonciers se multiplient dans un contexte de crise sociale structurelle et de pression démographique et animalière sur les ressources agricoles et pastorales en milieu rural. Dans les zones d'exploitation minière ou pétrolière, ces conflits prennent encore une dimension particulière (Hoinathy 2013). La conflictualité des rapports fonciers et les manières de la réguler sont de bons descripteurs de la construction d'un modus vivendi dans un contexte général de dégradation pour les uns et d'amélioration pour les autres des conditions de vie. suite sur le fichier téléchargeable: appel à propositions caTchas n°2.pdf
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| « Connaissances ésotériques en Afrique noire »
Organisé par: La Faculté des sciences humaines et sociales de l’Université de N’Djaména En colaboration avec :
Le Centre de Recherches en Anthropologie et Sciences Humaines (CRASH). N’Djamena, 8 et 9 octobre 2018
télécharger l'appel à communications : APPEL COMMUNICATION COL 2018.pdf |
| Déroulé du colloque international présentant les recherches croisées sur les Ecosystèmes Lacustres Tchadiens qui s'est tenu à N'Djamena les 25, 26 et 27 avril à l'hôtel Hilton : PLAQUETTE GELT.pdf
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| RAIMOND, Christine (dir.) ; GARINE, Éric (dir.) ; et LANGLOIS, Olivier (dir.). Ressources vivrières et choix alimentaires dans le bassin du lac Tchad.
Nouvelle édition [en ligne]. Marseille : IRD Éditions, 2005 (généré le
13 janvier 2017). Disponible sur Internet :
<http://books.openedition.org/irdeditions/1603>. ISBN :
9782709918213. DOI : 10.4000/books.irdeditions.1603.
Ce XIe colloque du réseau de recherche pluridisciplinaire
Méga-Tchad traite du thème de l’alimentation dans une région très
contrastée, tant du point de vue des sociétés qui la composent que des
contextes écologiques, économiques et politiques. Au-delà de la prise en
compte des besoins vitaux des hommes, cet ouvrage considère à la fois
la demande spécifique des populations – goûts, choix et stratégies de
subsistance –, les systèmes de productions vivrières et les
environnements physiques et humains. Les manières de se nourrir et les
relations sociales qui se tissent autour de la nourriture et du repas
sont également abordées. La persistance d’un code culinaire très ancien
est démontrée, alors même que l’on assiste à une grande diversification
et à une évolution importante de la nature des produits utilisés. Les
chercheurs, les étudiants, mais aussi les décideurs et les acteurs du
développement trouveront ici une source d’informations récentes et
rigoureuses, dans un cadre pluridisciplinaire posant les nouvelles
problématiques relatives à la question de l’alimentation en Afrique.
Source : http://books.openedition.org/irdeditions/1603
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Se Connecter en période de Contraintes
Conférence finale
organisée par l’Institut d’Histoire
de l'Université de Leiden et le CRASH
du 25 au 28 octobre 2017 à N'Djaména, au Tchad L’appel à communication
est maintenant ouvert. Veuillez envoyer vos résumés avant le 15 février 2017.
Veuillez envoyer une déclaration d’intérêt à l.a.faber-jonker@hum.leidenuniv.nl avant le 12 janvier 2017.
Se Connecter en Temps de
Contrainte est un projet de recherche de cinq ans conduit par l'Université de
Leiden qui visait à comprendre la dynamique de la relation entre les situations
de conflits de longue durée, les difficultés, les régimes de gouvernance, la
mobilité, la migration, et la connectivité. Le projet s'est concentré sur ces
thèmes surtout dans certains pays d´Afrique centrale comme le Cameroun, le
Tchad, la République centrafricaine, le Congo-Brazzaville, la RDC et au aussi
d’Afrique de l’Ouest comme le Nigéria et le Mali. La conférence présentera les
résultats du programme de recherche, tout en répondant aux nouvelles questions
qui émergent de nos recherches. Elle sera une occasion de poursuivre le débat
sur la relation entre conflit, mobilité et connectivité avec ceux qui partagent
un intérêt dans l'évolution rapide des sociétés et des dynamiques
socio-politiques au Sahel et dans l´ensemble de la région. Ensemble, nous
explorerons comment et pourquoi les difficultés, en combinaison avec les
(nouvelles) TIC et leurs fonctions en tant que fournisseurs d'information et
moyens de connexion, peuvent conduire à de nouvelles orientations dans les
conflits, dans le changement social et politique. Nous nous concentrerons
également sur la façon dont notre approche méthodologique pourrait contribuer
aux domaines établis d´études des conflits et de la communication. Voir pièce jointe pour
l’appel à communication (anglais et Français). Nous espérons vous voir
en N'Djaména ! Au nom de l’équipe de Se
Connecter en Temps de Contrainte, Mirjam de Bruijn, Jonna
Both & Leonor Faber-Jonker The History Institute
of Leiden University and CRASH cordially invite you to the end conference of
the research programme Connecting in Times of Duress, to take place 25-28
October 2017 in N’Djaména, Chad. The call for papers is
now open. Abstracts are due before 15 February 2017. Please send an expression
of interest to l.a.faber-jonker@hum.leidenuniv.nl before 12 January 2017. Connecting in Times of
Duress, a five-year research project at the University of Leiden, aims to
understand the dynamics in the relationship between enduring conflict,
hardship, governance regimes, mobility, migration and connectivity in Middle
Africa, in particular in Cameroon, Chad, CAR, Nigeria, Congo-Brazzaville, DRC
and Mali. The end conference will present the research programme findings,
while also addressing new questions that emerge from our research. It will
offer an opportunity for continuing the debate on the relation between
conflict, mobility, and connectivity with those who share an interest in the
rapidly changing societies and socio-political dynamics in the Sahel and the
broader region. Together, we explore how and why duress in combination with
(new) ICTs and their functions as information providers and connecting devices
may lead to new directions in conflict, in social and political change. We will
also focus on how our methodological approach could contribute to the
established fields of conflict studies and communication studies. See attached for the call
for papers (English and French). We hope to see you in
N’Djaména! On behalf of the
Connecting in Times of Duress team, Mirjam de Bruijn, Jonna
Both & Leonor Faber-Jonker Leonor Faber-Jonker Research assistant www.connecting-in-times-of-duress.nl Johan Huizinga Building,
room 1.37 Doelensteeg 16 2311 VL Leiden 0031-(0)71-527 8930 |
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DANS CET ENTRETIEN, GEORGES BALANDIER (1) PARLE DE SA
DÉCOUVERTE DE L'AFRIQUE "COMME UN NOUVEAU COMMENCEMENT" ; DES RENCONTRES
QUI L'ONT MARQUÉ, DE SES RECHERCHES SUR LES VILLES AFRICAINES. MAIS LA TÂCHE
INTELLECTUELLE DOIT ÊTRE POURSUIVIE PAR LES NOUVELLES GÉNÉRATIONS, À QUI IL
APPARTIENT, DÉSORMAIS, DE PENSER L'AFRIQUE QUI A "UNE LONGUE EXPÉRIENCE
HISTORIQUE ET POLITIQUE." Entretien avec Georges BALANDIER.pdf
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| Recherches croisées sur les écosystèmes lacustres tchadiens
![Logo GELT[3].png](/actu/PublishingImages/Lists/Categories/Category/Logo%20GELT[3].png)
FSP N° 2013-18 Grands Ecosystèmes Lacustres Tchadiens
Sous le co-patronage du Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et de l'Ambassadeur de France
N’Djamena, 26-27 avril 2017
Contexte et
justificationLes zones humides africaines, en l'occurrence celles du Tchad, constituent des ''hot spot'' de biodiversité qui soutiennent et procurent de nombreux services écosystémiques dont le rôle est largement reconnu dans les différents dispositifs de protection de la nature (Convention Ramsar, Wetlands International…) et par des institutions œuvrant pour le développement durable (International Water Management Institute, World Fish, IUCN…). Ces écosystèmes pourvus en ressources naturelles, supports de systèmes de subsistance intégrant des activités telles que la pêche, la chasse, les cueillettes et l'agriculture, subissent une pression démographique intense et grandissante. Ils sont aussi hautement vulnérables au changement climatique, particulièrement dans les zones sahéliennes caractérisées par une grande variabilité des précipitations. Pour le cas des zones à la topographie peu prononcée, à l'exemple du lac Tchad, une variation relativement modeste du bilan entre précipitation et évaporation, ou dans la dynamique des crues des fleuves, peut affecter le régime hydrologique et donc le fonctionnement écologique de vastes étendues. Les lacs sahariens, comme ceux d'Ounianga, sont aussi très vulnérables à l'augmentation potentielle de l'évaporation liée à celle des températures. Ces zones humides ont souvent été
considérées comme un obstacle à l'agriculture et au « développement »
(sol gorgé d'eau difficile à cultiver, conditions de travail difficiles
en raison de l'insalubrité, insécurité hydrique due à la variabilité des
dates et des niveaux d'inondation, difficultés d'accès et de transport
des récoltes, d'accès au marché vu l'éloignement géographique et parfois
l'inondation saisonnière) et elles continuent pour la majorité à être
aménagées pour les drainer et augmenter la superficie des terres
agricoles. Toutefois, la nécessité de promouvoir des types d'agriculture
qui ne dégradent pas les zones humides devient de plus en plus
évidente, et des pratiques agricoles qui respectent le fonctionnement
biologique des zones humides sont aujourd'hui valorisées (Ramsar, 2014).
Ainsi, la priorité, pour ces milieux naturels d'une richesse
exceptionnelle, est de mieux les connaître pour les préserver
efficacement.
Ces interrogations constituent
une matrice de recherche sur l’évolution des grands écosystèmes lacustres
tchadiens. Il s’agit d’apporter de nouveaux éclairages sur ces systèmes
complexes que constituent les zones humides actuellement confrontées à une
croissance démographique exponentielle et à des compétitions croissantes sur
les ressources entre de nombreux acteurs, le tout dans un contexte de
changement climatique, afin de contribuer à l’amélioration de leur gestion.
Ce colloque offre l’occasion de
croiser les résultats de recherche utiles à la réflexion sur les orientations
générales d’actions collectives pour une meilleure gestion des territoires
lacustres dans une approche de développement durable.
Le cas du Tchad est particulier
en Afrique, car il rassemble plusieurs zones lacustres de tailles et d’origines
différentes, représentatives de la diversité des zones humides africaines. Les
lacs du Tchad se distinguent par leur grande diversité qui s'exprime à travers
leurs origines, leur zone climatique de localisation ou à l’origine de leur
alimentation, leur durée de fonctionnement et leurs caractéristiques
physico-chimiques. L'ensemble de ces paramètres conditionne l'installation
d'écosytèmes lacustres variés, cadres de la biodiversité et d’une occupation
humaine souvent ancienne. Situés depuis des zones désertiques septentrionales
jusqu’aux zones soudaniennes, ils rassemblent une biodiversité importante dans
leurs contextes environnementaux respectifs, plus ou moins anciennement occupés
par l’homme et intégrés dans les activités économiques locales, nationales et
régionales. L’éclairage médiatique international sur le lac Tchad remet à
l’agenda la définition de politiques publiques ciblées pour leur valorisation,
que ce soit dans le domaine écologique (lutte contre le changement climatique,
préservation de l’écosystème, de la biodiversité), social (patrimonialisation,
gestion des insécurités) ou économique (mise en valeur pour l’agriculture,
l’élevage, la pêche ; exploitation des ressources naturelles). Une
approche comparée de ces zones lacustres tchadiennes est une opportunité pour
appréhender les spécificités des lacs et zones humides africaines au regard des
problématiques climatiques, démographiques et économiques particulières de ce
continent.
L’objectif de ce colloque est
de croiser les expériences de recherche récentes sur les lacs Ounianga, Fitri
et Iro (projet GELT) avec celles portant sur les lacs Tchad, Léré, Fianga et
Tikem voisins, et d’autres lacs ou zones humides en Afrique. Les débats alimenteront la réflexion en cours pour élaborer
des stratégies d’actions pertinentes de politiques publiques sur la question
climatique dans l’optique post COP 21, dans un contexte de forte insécurité
climatique et, parfois, géopolitique. Pour mettre en valeur l'interdisciplinarité nécessaire à l'analyse de ces socio-écosystèmes complexes, trois grandes thématiques seront abordées : Contexte géologique et hydroclimatique des systèmes lacustres tchadiens, occupations humaines anciennes et dynamiques passées et actuelles des écosystèmes
Une connaissance approfondie de la biodiversité actuelle des écosystèmes liés aux systèmes lacustres sub-sahariens est un pré-requis indispensable pour avoir des éléments de références, établir un état de l'écosystème au temps ''t'', et être à même d'évaluer leur évolution future. L'étude du contexte géologique et
climatique, l'analyse du fonctionnement hydrologique actuel et passé
sont également des préalables indispensables à la compréhension de la
nature et de la dynamique des écosystèmes spécifiques à chaque système
lacustre. De manière similaire, l'évaluation de la résilience de ces
écosystèmes et la prédiction de leur évolution future sous les effets
combinés du changement climatique et de la pression anthropique requiert
d'étudier l'histoire récente de ces écosystèmes et leur réponse aux
changements paléo-environnementaux et paléo-climatiques qu'a connus la
zone sub-saharienne au cours de la période holocène. Les études
archéologiques menées sur les pourtours de ces systèmes lacustres
apportent ici des éléments essentiels pour comprendre les interactions
entre ces écosystèmes et les sociétés humaines passées qui ont su en
tirer profit. Cette session sera donc spécifiquement
dédiée à : a) la caractérisation des contextes physiques (géologiques,
climatiques) des systèmes lacustres étudiés, b) l'étude du
fonctionnement hydrologique (bilan hydrologique, régime saisonnier,
relation eau et surface-eau souterraine) des systèmes lacustres, c)
l'inventaire de la biodiversité actuelle (faune, flore) de ces
écosystèmes lacustres, d) la reconstruction de l'histoire récente de ces
systèmes lacustres et de leur écosystème et e) la caractérisation du
fonctionnement dynamique de ces écosystèmes.
L'accès à l'eau et aux ressources naturelles, de la complémentarité à la concurrence La variabilité environnementale caractéristique des zones lacustres subsahariennes favorise l'établissement de systèmes de production reposant sur la mobilité des ressources et des hommes, la multi-activité au sein des familles et la multifonctionnalité des espaces. La complémentarité entre l'agriculture pluviale et de décrue, l'élevage, la pêche et la cueillette favorise un système très productif, reposant essentiellement sur la reconstitution naturelle de la fertilité. Cependant, les changements sociaux et environnementaux observés depuis plusieurs décennies remettent en cause le fonctionnement de l'ensemble du système, en particulier les règles anciennes d'accès aux ressources naturelles et de régulation des conflits. Des solutions d'adaptation sont alors nécessaires. Elles impliquent une analyse des changements en cours qui impose de connaître précisément la variabilité et la disponibilité des ressources, les dynamiques du peuplement, les systèmes de production et leurs interactions dans les mêmes espaces et entre les acteurs, ainsi que les règles d'accès aux ressources et les confits émergents. Cette session comprend plusieurs
entrées : a) la gestion de l'eau : disponibilité, usages, conflits, b)
multi-activité, multifonctionnalité, résilience du système, c)
dérèglements des systèmes d'accès aux ressources et nouveaux
arrangements. Quelle(s) politique(s) publique(s) autour de ces lacs ?
Si les préconisations internationales sur les zones humides donnent une orientation claire vers des dispositifs de protection, leur insertion dans les politiques publiques nationales et régionales est plus difficile à définir entre objectifs de conservation environnementale, de développement économique et/ou de sécurisation. L'environnement lacustre pose aussi des problèmes spécifiques de gestion des services publics (éducation, santé, transport, énergie, téléphonie, tourisme). A l'échelle locale, la multiplication des acteurs du fait des migrations, de la décentralisation des services de l'Etat et de l'implantation de nombreuses ONG, remet en cause les anciens équilibres et impose de repenser le gouvernement de ces territoires. Les débats seront organisés selon deux approches : a) Penser les politiques publiques sur les lacs entre préservation, services, développement, b) Gouvernance multi-acteurs (dont réforme administrative).
OrganisationLe colloque aura lieu à N’Djaména
les 25 et 26 avril 2017. Il s’inscrit dans le cadre des activités du projet
GELT (Grands Ecosystèmes Lacustres Tchadiens), projet de recherche
franco-tchadien retenant pour étude, les sites lacustres d’Ounianga (région
d’Ennedi), de Fitri (Batha) et d’Iro (Moyen Chari). Les contributions
(communications orales, posters) porteront en partie sur ces terrains, mais les
propositions extérieures sur d’autres zones lacustres au Tchad et en Afrique
subsaharienne sont vivement attendues. Des ouvertures originales sur des
problématiques proches des trois thématiques proposées seront aussi acceptées. Conditions de participationFaire acte de candidature en envoyant un résumé d'une page (problématique du texte, exposé du déroulé de l'argumentaire, exposé des données, des sources et terrains mobilisés). - Les propositions (titre, auteur(s), références, résumé de 1000 signes) sont attendues au plus tard le 30 octobre 2016
- Les textes définitifs sont réceptionnés le 28 février 2017 (date limite)
Adresse :mailto:kelly.nkouka@hotmail.fr Les auteurs des communications retenues pour être présentées lors du colloque seront entièrement pris en charge (transport, hébergement, frais de séjours, etc.).
téléchargez le Formulaire de participation.pdf
Formulaire de participation.docx
Calendrier des activités :- Réception des propositions: 30 octobre 2016
- Résultats de sélection par le comité scientifique: 30 novembre 2016
- Réception des contributions: 28 février 2017
- Document finalisé: 30 mars 2017
- Recueil sorti chez l'imprimeur: 15 avril 2017
- Tenue du colloque: 25-26 avril 2017
Il sera envisagé fin 2017, la publication d'un ouvrage collectif après sélection des meilleures communications
Consignes rédactionnelles :
Sont acceptés des articles
ayant un format de 35 000 signes espaces compris
(notes de bas de page et bibliographie comprises) dans leur version destinée à
la publication, ainsi qu’un court résumé ( en français et en anglais) de 800
signes (espaces compris), des mots clés (5) et la biographie de l’auteur (150
signes). Les auteurs pourront intégrer à leur article des iconographies
(tableaux, graphiques, cartes, photos, dessins, etc.). Système : Word Caractère : Times New Roman Police : 12 Interligne : 1,5 Police de l'intitulé de la contribution : 16, caractère gras Police des intitulés des chapitres : 14, caractère gras Police des sous-chapitres : 12, caractère gras Interligne 2 pour le passage à un sous-chapitre Interligne 3 pour le passage à un chapitre Les renvois sont numérotés en continu en bas de page Numérotation des pages : option centrée La soumission des communications ou articles peut se faire sur rst-tchad.org. Elle peut également être envoyée aux adresses électroniques ci-dessous. La publication finale des articles sera conditionnée au succès de la procédure d'évaluation scientifique. Composition du comité scientifique:
- Likius
ANDOSSA (Paléontologie, Université de N’Djaména)
- Ali
Brahim BECHIR (Zootechnie et écologie, Université d’Ati)
- Tchago
BOUIMON (Anthropologie, Université de N’Djaména)
- Mirjam
de BRUIJN (Anthropologie, Université de Leyde)
- Abderamane
HAMIT (Hydrogéologie, Université de N’Djaména)
- Olivier
LANGLOIS (Archéologie, CNRS et Université de Nice Sophia-Antipolis)
- Jacques
LEMOALLE (Hydrologie, Institut de Recherche pour le Développement)
- Robert
MADJIGOTO (Géographie, Université de N’Djaména)
- Géraud
MAGRIN (Géographie, Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne)
- Sougnabé
PABAME (Socio-économie, Institut de Recherche en Elevage pour le Développement
– IRED, Tchad)
- Christine
RAIMOND (Géographie, CNRS et Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne)
- Mathieu
SCHUSTER (Sédimentologie, CNRS - Strasbourg)
- Francis
SIMONIS (Histoire contemporaine de l’Afrique, Université Aix-Marseille)
- Florence
SYLVESTRE (Biodiversité/Paléo-environnement, Institut de Recherche pour le Développement)
Composition du comité d'organisation:
Isséini
MOUSSA (Directeur de la Recherche Scientifique, Ministère de l’Enseignement
Supérieur et de l’Innovation) Frédéric
REOUNODJI (Directeur Général Adjoint de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique, Ministère de l’Enseignement Supérieur et de
l’innovation) Ibrahim
CHITOU (Conseiller technique auprès du Ministre de l’Enseignement supérieur,
chef de projet GELT) Kelly
NKOUKA (Chargée de Mission Appui à la Recherche-CNRD et FSP-GELT) Mahmoud
YOUSSOUF KHAYAL (Directeur Général du CNRD) Mahamat
HAMDO (CNRD) Abdoulaye
Abderrahaman DOUTOUM (CNRD) Habib
IMRAN (CNRD) Moussa
ABDERAMANE (Chef de Mission, Lacs Ounianga) Djimet
SELI (Chef de Mission, Lac Iro) Dangbet
ZAKINET (Chef de Mission, Lac Fitri)
Vous pouvez nous contacter pour
toutes précisions aux adresses suivantes :
kelly.nkouka@hotmail.fr , ibchitou@yahoo.fr et imoussa2010@gmail.com téléchargez l'appel à propositions Appel à propositions_francais.pdf
Call for papers_english.pdf
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La Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme (Aix-en-Provence)
siège de l'Institut des Mondes Africains (IMAF)
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